De Atherton à Alice Springs: journal de bord du Mimiemox Wagon
Auteur: Mox | Classé dans : NT (Northern Territory), QLD (Queensland)C’est le grand jour. Notre prochaine destination sera Alice Springs, grande cité en plein cœur du désert cuivré Australien, mais avant, une longue route nous attend. Nous sommes à Atherton, perchés à neuf cents et quelques mètres d’altitude, dans une région aussi verte que vallonnée. Nous avons fait la rencontre de Catherine, une française qui vit ici depuis une vingtaine d’années, et qui nous fera LA visite guidée des bons produits à acheter pour bien manger (on te remercie énormément d’avoir pris tout ce temps rien que pour nous) !
Le van est propre, le plein est fait, le compteur affiche 234000 pil poil, et notre bidon de 15 litres d’eau déborde presque, l’outback n’attend que nous.
Nous avons décidé de modifier quelques peu notre itinéraire et de ne pas descendre jusque Townsville. Nous emprunterons plutôt Savannah Way, une route moins usitée, pour se faire un petit frisson sur des chemins reculés du « Gulf of Carpentaria ».
Je mets le contact, je démarre le van, c’est parti… Le journal de bord du Mimiemox Wagon, c’est maintenant.
Lundi 22 Mars 2010
Nous découvrons pour la première fois les environs d’Atherton, et nous sommes surpris de serpenter dans ces reliefs doux témoignant des nombreux volcans que possède la région. La fraîcheur environnante est tellement agréable, et on en profite car c’est vers la chaleur que nous allons…
C’est au croisement d’une petite route que nous découvrons un panneau qui annonce « The Crater ». C’est classe, ça donne envie, allons-y ! La petite balade en pleine forêt du « Mt Hypiparnee National Park » est des plus appréciées : un chemin goudronné et facile d’accès, une plateforme qui nous plonge dans un énorme cratère, et une rivière qui ferme le circuit sur plusieurs chutes spectaculaires où nous tremperons les pieds. Et dire qu’il y en a qui bossent…
C’est à Ravenshoe, un peu plus loin, que nous tournerons à droite, direction l’ouest. En quelques kilomètres, le paysage change radicalement, et la fertilité des valons frais et humides laisse place aux plates vallées arides. Le vent est chaud, les nuages plafonnent, et la route ne sera pas le lieu de tournage d’une pub pour les pneus : c’est tout droit (cool, le GPS ne se plantera pas pour une fois !).
Les kilomètres défilent, et les palmiers disparaissent, remplacés par des eucalyptus, quelques rochers semblent tombés du ciel et parsèment le paysage ici et là. Des panneaux signalent la présence de « road-trains », ces énormes camions avec des dizaines de mètres de remorques derrière. Emilie me dit qu’elle aimerait bien en croiser un, son vœux sera exaucé très rapidement puisque nous en verrons plusieurs sur la route, avec parfois 4 énormes remorques au cul. Notre itinéraire sera mesquin, et le bitume se rétrécira d’un coup, pour laisser place à un chemin riquiqui où un seul véhicule passe ! Heureusement, rare seront les gens que nous croiserons.
Il faudra attendre 170 kilomètres avant de traverser le premier patelin. Ca s’appelle Mt Surprise, et la surprise, c’est qu’il n’y a pas grand chose : quelques habitations, une roadhouse, une supérette, et c’est tout.
Plus nous nous rapprochons de notre première étape, et plus le paysage se change en savane aride, aux cours d’eau asséchés, à la végétation grillée, et aux affleurements de roche imprévisibles. Certaines vallées paraissent infinies, et l’horizon se targue de quelques montagnes qui semblent inaccessibles.
C’est à une cinquantaine de kilomètres de Georgetown que nous prendrons notre claque : le tracé de la route change et devient d’un coup moins monotone, et il se met à serpenter entre des vallons aux couleurs vives, un savant mélange de vert et de rouge qui s’accorde magnifiquement avec le ciel qui redevient tout bleu. Nous croiserons quelques magnifiques cours d’eau, et un impressionnant mur de pierre rouge flamboyantes que nous ne pourrons prendre en photo, à cause d’un abruti qui nous colle aux étiquettes.
Nous arriverons sains et saufs dans la toute petite bourgade de Georgetown, où l’accueil au minuscule caravan park sera royal, aussi bien par le gérant que par les « Green Frogs » (grenouilles toutes vertes qui sortent principalement la nuit et qui se mettent partout, jusque dans la cuvette des toilettes, on en trouve parfois même une dizaine !), et où l’essence a miraculeusement pris 15 cents de plus… Pas le choix, il faut faire le plein. Le soleil se couche, notre couchette est prête, et nos têtes bien remplies par les magnifiques panoramas de cette première journée de traversée.
Mardi 23 Mars 2010
Le réveil est difficile, après une nuit compliquée. Imaginez, il faisait 40° dans le van, sans une petite brise pour percer à travers les moustiquaires, avec des milliers de bestioles en tout genre qui n’attendent qu’une chose : qu’on ouvre la porte du van pour aérer afin de se faufiler et nous faire chier pour le reste de la nuit… Par miracle, un vent frais se lèvera à mi-chemin du réveil, et nous apportera celui qu’on attendait avec impatience : le repos. Un café bien fort, quelques tartines grillées accompagnées de l’indétrônable Nutella, et on peut y aller.
Aujourd’hui, l’étape est « Normanton », une ville située de l’autre côté de la péninsule du Cape York. Je jette un dernier coup d’œil sur la carte, ce n’est pas compliqué, c’est tout droit ! En sortant de Georgetown, on réalise que la journée va être chaude, il fait 35° à l’ombre, le soleil a sorti l’artillerie lourde.
La route est longue, et nous ne croiserons aujourd’hui qu’une dizaine de véhicules. Le côté sympa de se retrouver seul au monde, c’est que quand on croise quelqu’un, on est tellement heureux, qu’on se fait signe. C’est cette seconde de communication qui te redonne le sourire pour les 50 prochains kilomètres. La cerise sur le gâteau, c’est quand un road-train klaxonne un grand coup en plus de te faire signe, là t’es regonflé pour les 100 bornes à venir !
Plus nous avançons, plus les environs deviennent arides, rocailleux, et il ne manque parfois que les girafes, les éléphants et quelques félins pour que notre chemin soit un véritable safari. Au lieu de ça, nous croiserons quantité de kangourous écrasés, soigneusement dévorés par les rapaces qui tournent dans le ciel. Nous verrons également un énorme lézard, si gros qu’Emilie a cru que c’était un crocodile.
A midi, petit piquenique dans le village de « Croydon » où une bonne plâtrée de riz remplira nos ventres affamés. La conduite reprendra dans la monotonie d’une route aussi passionnante qu’un épisode tardif de chasse et pêche. Il faudra attendre une centaine de kilomètres pour que je négocie mon premier virage de l’après-midi.
C’est vers 3pm que nous arriverons à Normanton, la ville où tu payes ton paquet de pâtes le double d’ailleurs, et où l’essence à encore grimpé de 10 cents le litre. Si seulement notre Mimiemox Wagon pouvait marcher au bonheur, c’est sûr qu’on pourrait rentrer en France en van ! La bonne surprise, ce sera le caravan park, dont la piscine est juste énooooooorrrrrrmeeeeeee ! J’y retourne !!
Mercredi 24 Mars 2010
Une nuit à inscrire dans le livre des records de notre voyage comme la pire que nous ayons passé depuis qu’on a le van. Nous avons dormi thermostat 6, et les deux rôtis ont rendu tout leur jus, à tel point qu’aujourd’hui, nous serons obligés de laver les draps… On se lève donc aux aurores, extenués, impossible de fermer un œil…
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Mimie, qui n’aurait jamais pensé fêter un jour son anniversaire à l’autre bout du monde, dans un décor apocalyptique, au milieu d’un éventail pastel de rouge, de vert et de bleu.
Nous avons pas mal de route à faire, pas loin de 500 kilomètres pour rejoindre « Mt Isa », grosse cité minière en plein cœur de l’outback. Notre itinéraire consiste d’abord à rejoindre « Cloncurry », pour retrouver l’axe principal afin d’atteindre notre étape. Mais faire 380 kilomètres sans croiser de ville ni même un village, ce sera une expérience unique, où l’on peu presque palper cette étonnante sensation de se sentir totalement seul au monde. Seule une petite roadhouse située à mi-chemin nous ramènera, le temps d’un café, à la civilisation.
La route en elle-même sera un spectacle inoubliable, un concentré de jamais vu, en perpétuelle évolution. D’un chemin bordé de buissons pastels posé au milieu de champs tout plats, nous passerons par des plaines peuplées de milliers de termitières, qui s’effaceront pour laisser place à des reliefs de roche rouge où quelques arbres font l’effort de s’accrocher solidement. Certains vallons sont formés par des amoncellements de pierres qui semblent miraculeusement posées là par une force divine. Nous verrons des étendues parsemées de pompons marrons, qui paraissent saupoudrées de cannelle. A quelques kilomètres de Cloncurry, c’est des montagnes de roche rouge qui se dressent et nous encerclent. La dernière partie de l’itinéraire consistera en un slalom entre ces impressionnantes montagnes qui ont totalement pris le contrôle du paysage. L’arrivée sur Mt Isa est très remarquée, puisque les impressionnantes cheminées des chantiers miniers peuvent être aperçues à plusieurs kilomètres à la ronde.
Un grand centre-ville, des milliers d’habitations, des fast-foods, des centres commerciaux, et l’essence qui redevient abordable, c’est certain, nous sommes, le temps d’une soirée, de retour à la civilisation.
Jeudi 25 Mars 2010
Intrigués par les immenses cheminées qui parsèment ce décor tout droit sortit de Total Recall, nous décidons dans la matinée d’explorer un peu Mt Isa, déjà pour trouver des filets pour se protéger le visage des mouches et moustiques, mais aussi pour approcher au plus près les impressionnantes mines de la ville.
Après manger, nous faisons un saut au « Lake Moondarra », un lac situé à une quinzaine de kilomètres de là, curieux de voir à quoi peut bien ressembler une étendue d’eau en plein outback… « T’imagines s’il est asséché ?! » me dit ma blonde sur le chemin. Elle sera rassurée de constater que l’eau ne s’est pas évaporée comme les nombreux cours d’eau totalement secs que nous avons croisé jusqu’ici.
L’endroit est très agréable, et tout est prévu pour piqueniquer, pêcher, et même rester une nuit où deux si on le souhaite. L’eau est d’un bleu profond, entourée par des pics rocailleux ciselés. Un point de vue étonnant offre un panorama sans fin sur une mer d’eucalyptus.
La route jusque « Camooweal », sera courte en kilomètres (à peine 200) mais longue car ennuyante au possible. Il n’y a absolument rien à voir, que des étendues de terre désolée, grillées par un soleil cuisant. Les reliefs se sont aplanis, remplacés par des plaines à perte de vue. La route commence à être interminable… Et un panneau indique pourtant encore 1155 bornes avant d’atteindre Alice Springs. C’est en plein milieu de ce grand rien que nous passerons aujourd’hui la nuit. Nous aurons droit à un magnifique coucher de soleil qui enflammera tout le bush de cet outback broussailleux.
Vendredi 26 Mars 2010
Déjà 5 jours qu’on roule, et si l’on en croit nos plans, nous devrions être à Alice Springs dimanche dans l’après-midi. Traverser cet immense continent n’est pas une mince affaire, et je pense qu’on ne s’en rend compte qu’une fois qu’on est en plein dedans. La route est monotone au possible, si droite qu’elle en devient fatigante, d’autant que les distances deviennent interminables. Avant de partir, ça a l’air « facile », enfin disons qu’on imagine une autoroute à la française, avec du beau goudron tout lisse, de la 4 voies, des aires de repos tous les 10 kilomètres avec un café dégueu à deux euros, et des chiottes nettoyés régulièrement par dame pipi. La traversée de l’Australie, c’est plutôt de la route pourrie genre nationale du fin fond de l’Allier, avec des creux, des bosses, une route qui se rétrécie parfois en une seule voie, une roadhouse tous les 300 bornes, avec de l’essence qui coute les yeux de la tête et des toilettes sèches (un chiotte typiquement australien, aussi agréable que le chiotte turc, ou le fond des toilettes est en fait un trou qui semble creusé jusqu’au centre de la terre, d’où émane une horrible odeur de merde fermentée à la pisse, et caché entre 4 bouts de taule ondulée).
Ca fait 5 jours qu’on enchaine les kilomètres, et j’avoue que ça commence à être difficile, autant pour moi que pour Emilie. Allez un peu de courage, nous y sommes presque ! Ce matin on se lève donc tôt, pour partir « à la fraiche » (les 35° du matin sont plus agréable que les 45° de l’après-midi…), et passer la frontière pour attaquer le « Northern Territory » (Territoire du Nord). Le décalage horaire opère ici, et nous gagnons une demi-heure sur la journée. L’étape du jour, c’est « Tennant Creek », qui est un peu la porte d’entrée du désert australien, et donc à partir de demain, c’est la « vraie » traversée du désert qui nous attend.
Entre Camooweal et Tennant Creek, la route est longue, très longue, avec pas grand chose à voir, si ce n’est encore et toujours de vastes étendues de bush désolé, maltraité par un climat chaud et sec. La terre est définitivement rouge, les mouches commencent à être collantes, et aujourd’hui on doublera au moins 4 véhicules, dont un road-train ! Y a pas à dire, il en a encore sous la pédale notre Mimiemox Wagon ! Les effets mirages opèrent en permanence sur le point de fuite d’une route sans virage, et on imagine parfois que notre chemin est inondé. On fera une pause bien méritée dans une roadhouse à mi-chemin, avec des frites, un hot-dog pour la miss, du poisson pané pour moi, une tite binouze, et un plein d’essence à un prix record jusqu’à maintenant.
Arrivés à « Three ways », on bifurque sur la gauche pour prendre enfin le « Stuart Highway », cette immense route non limitée en vitesse qui raccorde Darwin à Adélaïde en passant par Alice Springs : en route pour le centre ! Pendant les 20 kilomètres qui nous séparent de notre étape à Tennant Creek, c’est le décor entier qui change. Fini le bush à l’infini, nous voilà désormais dans un début de désert de pierre et de poussière rouge… C’est absolument merveilleux de voir cette roche qui se dresse tout autour de nous. Par contre je suis sur les rotules, la route m’a tué, nous irons jeter un œil dans les environs, mais demain matin…
Samedi 27 Mars 2010
Le réveil nous sort du sommeil à 7am. Nous nous préparons très rapidement ce matin, car on veut faire un tour dans les environs de Tennant Creek. Parlons-en de Tennant Creek. Cette ville donne une sensation assez étrange, celle de se sentir dans un nouveau pays : nous avons bien traversé la frontière vers une nouvelle terre. La population est essentiellement noire, et nous ne croiserons ici que très peu d’autres blancs. Le climat social est assez pesant, entre la vente d’alcool ultra règlementée pour limiter les problèmes chez les aborigènes, et les regards parfois en coin qu’on nous lance, on ne se sent pas forcément les bienvenus. Tout ceci n’est qu’impression et perception, car certains nous saluent très amicalement dans la rue, d’autres nous feront coucou sur la route.
Nous irons faire un tour au « Lake Mary Ann », un lac qui n’a rien de transcendant, puis nous irons jeter un œil du côté d’un chouette lookout, qui permet d’embrasser une vue de la ville et ses environs. Avant de faire le plein d’essence (je vais essayer de troquer un rein aujourd’hui pour payer moins cher…), on ira à l’entrée de la ville faire quelques photos de ces impressionnantes formations pointues de terre rouge.
Nous reprenons la route, c’est reparti, et la bonne nouvelle, c’est qu’il est très tôt ! Je tâte le terrain pour savoir si la miss est chaude pour pousser jusque Alice Springs et arriver ce soir plutôt que demain, histoire d’avoir un dimanche « repos » : elle a l’air ok, on verra bien…
Entre Tennant Creek et Alice Springs, il y a un site qui me faisait rêver bien avant de partir en Australie : le « Devils Marbles Conservatory Reserve ». Il s’agit d’un site avec des cailloux tout ronds, tout rouges, posés les uns sur les autres comme si quelqu’un s’était amusé à les empiler. Je pensais qu’il y avait une dizaines de roches en tout et pour tout, et en arrivant sur place, c’est des centaines à perte de vue que l’on découvrira.
A peine sortis du van, on se fait attaquer par une cinquantaine de mouches minuscules qui essayent d’entrer par tous nos orifices (visibles bien sûr…), on va donc pouvoir inaugurer nos filets : bienvenue dans l’outback…
La visite est au-delà de nos espérances. C’est absolument bluffant, et je pense que les photos vous impressionneront au moins autant que l’endroit nous a émerveillé : on se croirait dans un jeu de billes géant, certaines semblant tout juste en équilibre sur leur promontoire de roche. C’est parfois incroyable ce dont la nature est parfois capable avec des phénomènes aussi simples que l’érosion ! Car oui, il n’y a ni sculpteur, ni maçon derrière ce tour abracadabrant, juste du granite qui, au fil de milliers d’années, s’est vu taillé par l’infiltration de l’eau.
Notre étape aujourd’hui aurait du être Barrow Creek, et nous y seront pour 1pm ! Ca sent l’arrivée à Alice Springs avancée d’une journée ! Le patron de l’hotel (bar australien) nous servira un délicieux cheesburger maison tout en nous faisant découvrir son incroyable temple dédié aux voyageurs qui passent et laissent ici un petit bout d’eux sur un mur. Du coup, tout le bar est recouvert de billets, carte d’identités, et autres papiers de tous les pays, tous signés de petits mots. On attrape sa bière et on zieute ce drôle de musée du voyageur, passager éphémère de cet endroit rigolo. Avant de partir, on laissera nous aussi notre emprunte sur un mur ! Bah oui !
Les 200 kilomètres qui nous séparent d’Alice Springs feront tomber un cliché pourtant bien ancré dans nos têtes. Quand on nous parlait de désert australien, on s’attendait à des étendues de poussière rouge, de dunes cuivrées à perte de vue… Et bien figurez-vous que jusque la ville promise, tout paraît fertile, une épaisse couche de végétation recouvrant la terre orange caractéristique du centre.
Plus on se rapproche, plus les reliefs sont étonnants, certains mixant falaises et montagne, pour nous éblouir et me forcer à faire plein d’arrêts photos, au grand désespoir d’Emilie qui aimerait bien arriver avant que la nuit tombe… Nous passons « Aileron », dernière étape possible avant la grande cité du centre, et c’est à 4.41pm, à 2447 kilomètres de Atherton, que nous apercevront enfin, dans un soleil de fin de journée, les « Macdonnel Ranges », cette fabuleuse chaine de montagne derrière laquelle se trouve celle qu’on attendait plus… Je vous laisse deviner !
Ca y est, nous y sommes, au centre de l’Australie, après 6 jours intenses de traversée, et là, on peut dire qu’on l’a atteint, l’autre bout du monde…
De quelle couleur est le rocher rouge d’Uluru ? A quoi ressemble Alice Springs, la ville phare du red center ? Est-ce que le « Kings Canyon » fera de nous les rois du monde ? Vous saurez tout ça dans notre prochain billet, qui risque d’être… TERRIBLE.
La minute blonde !
La blonde a parfois du mal à ne pas confondre les sacs dans le van. Quand elle croit mettre ses affaires dans son sac de toilette, c’est le sac de vaisselle qu’elle remplit. Et c’est une fois dans la douche qu’elle s’aperçoit qu’elle n’a pas son savon…
La blonde n’a pas les 20 dollars de cash à donner comme caution pour la clé de la barrière du camping. Du coup, on retourne en centre pour tirer des sous, et faire quelques courses. En revenant au camping, la blonde se rend compte qu’elle a dépensé la monnaie de la caution dans les courses et qu’on doit retourner en centre-ville…
Quand la blonde demande la clé de la barrière pour entrer dans le camping, elle demande : « I need the boomgate ! » (« j’ai besoin de la barrière ! »). Le mec la regarde, et lui demande : « Hum… I can’t give you the boomgate, but I can give you the key ! » (« Je ne peux pas vous donner la barrière, mais je peux vous donner la clé ! »).
La blonde décide d’utiliser les toilettes de la piscine du camping. J’arrive au bord du bassin, et je discute avec le mec du camping qui nettoie l’eau. D’un coup, on entend la blonde pousser un hurlement et on se regarde… Le mec éclate de rire et me dit : « there must be frogs in the toilets ! » (« il doit y avoir des grenouille dans les toilettes ! »).
Dans la série « la blonde est d’une grande dextérité », la blonde arrive à faire tomber son lecteur mp3 sous son siège en l’attrapant… Le plus drôle, c’est de voir la blonde essayer de le récupérer…
Dans la série « la blonde à pa’d’bol », la blonde joue à la console sous l’ombre d’un arbre… et se fait chier dessus par les oiseaux !
Dans la série « la blonde oublie tout », la blonde oublie son sac à main à la roadhouse… Heureusement que la gérante l’a rattrapée, je me voyais pas faire 600 bornes aller-retour pour le récupérer !
La blonde décide de mettre de l’alu sur le plat de salade. Lorsqu’elle attrape le rouleau, celui-ci lui glisse des mains pour se dérouler dans la poussière rouge du sol australien… Bravo la blonde !
Tags : Aborigènes, Alice Springs, Anniversaire, Camping, Outback, Rencontres, Van
15 réponses à “De Atherton à Alice Springs: journal de bord du Mimiemox Wagon”
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28 mars 2010 à 11 h 45 min
Putain vos billets sont de plus en plus “bluffant” à chaques fois les loulous…
Jayjay au MimiemoxWagon tout de même
Je vais prendre mon temps pour relire tout cela et revoir tranquillement vos photos mais ca en met plein la tète…
A tres vite les Loulous
Al’s family qui roxx du poulet au four (oui c’est le repas de ce midi)
28 mars 2010 à 21 h 39 min
Bonsoir à vous deux,
Juste pour vous dire que je vous suis déjà plusieurs semaines, et je suis tout simplement ABASOURDI pour votre voyage, et surtout par vos photos…D’ailleurs, j’ai cru comprendre que vous ne les retouchiez pas, juste la couleur, est-ce cela??
Qu’avez vous comme type d’appareil photo?
Je vous demande ça car si je suis actuellement votre voyage, c’est que nous projetons, moi et ma copine, de partir pendant 1 an ou 2 en Australie (à partir de Sept 2011)…Du coup, comme le voyage est encore loin, je me “contente” de votre blog tout simplement magnifique…
En tout cas, profitez-en car le retour risque d’être OUILLE AÏEEEE
29 mars 2010 à 4 h 37 min
Oh, 1er commentaire qui n’est pas du cercle famille-amis! Ca fait très plaisir!
Je vais te répondre succinctement sur le blog et je t’envoie un mail dans la foulée.
Nos photos ne sont effectivement pas retouchées, juste quelques réglages contraste-couleur de base, rien de plus. Mon appareil est un Lumix FZ38, j’ai opté pour un bridge en laissant le boitier reflex à la maison pour des questions d’encombrement et je ne regrette absolument pas vu la légèreté du Lumix!
Nous sommes ravis de savoir que notre blog vous plait!
Le retour, chut, on en parle pas… xD
29 mars 2010 à 10 h 56 min
mais c koi c fotos de dingues????!!! j’ai mis celle du panneau en fond d’écran.
bisous a tt les 2 et encore merci à vous tous
29 mars 2010 à 19 h 41 min
Whouaaaaaaaa
J’ai beaucoup aimé …”Si seulement notre Mimiemox Wagon pouvait marcher au bonheur, c’est sûr qu’on pourrait rentrer en France en van !’ …. De la graine de poete !!!
Et j’adore les photo de Super man qui , de ses deux petits bras , tient les grosse boules en pierres ….
J en conclue que super man est poete
Merci pour tout … on voyage avec vous !
29 mars 2010 à 22 h 25 min
Oh my Godness!!!
Une tuerie ces photos! Un paysage à couper le souffle. Par contre, t’avise pas de klaxonner les gens que tu croise en France sur une route isolée, tu risquerais de perdre des dents lol
Vite vite la suite…
30 mars 2010 à 9 h 02 min
toujours aussi top les photos, style Mad Max avé le gros camion, la chaleur que l’on resssent jusqu’ici et puis il ya une mode à lancer je crois:chouette les moustik’air ! lol et biz à vs 2
30 mars 2010 à 19 h 54 min
coucou à vous deux!!!
je sais que je laisse pas souvent de commentaires mais je vous lis trés réguliérement et je suis époustouflée avec vos photos!!!!
Emilie je te souhaite un joyeux anniversaire avec un peu de retard, j’image que tu n’es pas à prête à oublier cet anniv au bout du monde,
bonne suite sur la route
biz
alexia
30 mars 2010 à 20 h 27 min
Quelles splendeurs ces photos !!!Vous devez en avoir marre de nous lire tous
n vous dit tous la meme chose ,que c’est trop beau!!!Mais on ne peut que vous dire ça car c’est vrai…Moi, j’adore la terre rouge! Au fait Mimie, ne m’oublie pas pour la terre rouge.Car pour moi c’est vraiment ça l’Australie.Continuez à en prendre plein les yeux et à nous en mettre plein la vue!!!! JE VOUS KISSSS TOUS LES 2 !!!
30 mars 2010 à 20 h 30 min
Ps: Avez vous connu l’enfer des mouches ou c’etait juste pour la photo?Ceci dit je préfère que vous n’ayez pas connu ça ….
31 mars 2010 à 11 h 01 min
Décors à la Mad Max, j’y suis pour rien dans tout ça moi!!!
Désolé c’était pour entrer en lice pour la flipflopjoke2k10!!!
Foutues mouches tiens =) l’enfer ne fait que commencer pour répondre à Viviane! J’espère que vous profiterez pour faire une étape dans la Rainbow Valley. C’est vraiment magnifique le panache de couleur là-bas. Évidemment quand vous lirez ça vous serez revenu à la civilisation
lol
31 mars 2010 à 13 h 36 min
Alors pour les mouches, l’enfer a bel et bien commencé… Mais vous en saurez d’avantage plus tard!
Pour le sable rouge, ça va pas être facile parce que c’est strictement interdit, sous peine d’une grosse amende de 5000$!!!! Donc, on verra mais on fera notre max pour toi bien sûr!
On part demain à Uluru et les environs, silence radio jusqu’à la semaine prochaine!
Gros bisous et merci pour vos commentaires!
4 avril 2010 à 15 h 48 min
<>
Pour la peine, j’en poste un aussi !
Complètement étrangère donc mais je suis votre voyage depuis quelques mois déjà…
Vos billets sont délicieusement bien écrits, les photos sont à pleurer et j’espère bien vous “suivre” jusqu’au bout ! Votre voyage fait rêver (en tout cas c’est mon cas, en attendant d’un jour pouvoir vivre le mien), donc continuez comme ça
A bientôt !
4 avril 2010 à 15 h 50 min
“Pour la peine, j’en poste un aussi*”
(*-> de commentaire qui n’est pas du cercle famille/amis)
5 avril 2010 à 13 h 16 min
Nous sommes très étonnés et ravis de lire ces commentaires, donc un grand merci à toi LN de nous soutenir dans ce périple, ce simple mot nous va droit au cœur!
Nous rentrons tout juste d’une tournée de merveilles que nous nous préparons à vous montrer le plus vite possible!
A très bientôt!